Taz la Menace alias Alexandra, est la Présidente de la section Mini-Z du RC94 et notre chargée de communication au niveau de la Bagarre. Elle est aussi chargée d'animée la page Facebook de notre championnat. Fidéle collaboratrice du site internet de la Bagarre depuis les débuts de celui-ci, elle nous livre ici ses impressions de "Gentille Organisatrice" !
Après une bonne nuit de travail, départ à 6h de la maison direction Sucy en Brie pour cette nouvelle manche du championnat la Bagarre.
En arrivant sur place, premier tour de roue pour une petite prise en main de la piste. Les réglages étaient plus ou moins corrects, impatient de pouvoir commencer les qualifications.
Ma première qualif c'est bien déroulée vu que j'obtiens le meilleur résultat de cette première série. La deuxième et la troisième furent quasiment similaires mais rétrogradage de quelques places qui me feront partir quatrième en finale A.
Petite remise en état de la voiture pour enchainer les finales.
Première manche de finale, j'ai un ennui avec ma voiture qui me contraint à l'abandon. Pour la deuxième, et je crois que celle-ci restera la plus belle manche de ma journée, départ extraordinaire où j'arrive à prendre la tête dès le début avec mon ami Géraud qui me remontait tant bien que mal au fur et à mesure pour me dépasser quelques minutes avant la fin, suivi de très près de David et Jonathan. Mais j'ai pu redépasser les Véliziens juste dans le dernier tour (David: ce n'est que partie remise. Il y en aura d'autres, tu obtiendras peut-être ta revanche).
La deuxième manche où je termine 2 : belle performance.
Départ de la troisième catastrophique, suite à tous ces carambolages qui me font me retrouver en fond de tableau. Pendant ces 9mn, tant bien que mal, j'ai essayé de remonter en faisant de mon mieux. En espérant qu'à la prochaine manche, je pourrai profiter de la superbe voiture que Carla a entre ses mains.
Un grand bravo à toute l'équipe du RC94 pour cette merveilleuse manche qu'ils nous ont proposée ainsi qu'une très bonne organisation. Très bonne piste. Vivement la prochaine manche qu'on remette ça.
RCZ alias Nicolas Paquotte, est un tout nouveau collaborateur du site la Bagarre avec à son actif l'idée d'interviewer les pilotes afin de recueillir leurs impressions à chaud (voir reportage de la manche I à villeron).
Vice champion Superstock en 2008 et de retour dans cette catégorie aprés une saison en Open, il nous livre ses impressions sur cette manche qu'il concluera par la deuxième place.
Antidepresseur alias David Duret est un des membres et un pilier du Club Véli-Z de Vélizy.
Authentique passionné de la Mini-Z à l’enthousiasme communicatif, il nous livre ici son deuxième texte pour le site de la Bagarre.
Organiser une course, quand on est déjà rodés comme nous le sommes au RC, n'est pas un sujet de stress en soi. Sauf quand on veut me faire causer dans le micro !!! Huit jours avant la course, j'étais en proie à de grands moments d'angoisse. Finalement, Maître Taklit a eu pitié de moi. Il assurerait les commentaires. Ouf !!! Et puis Philippe nous a proposé son aide pour l'animation. Re-ouf !!! Merci les garçons. Je me suis baladée toute la semaine précédant la course avec mon petit carnet dans les poches, histoire de noter tous les trucs et les machins dont nous allions avoir besoin pour le jour J. Et ben même avec pleins de notes prises, j'ai réussi à oublier des petites choses. Pas bien grave, j'ai trouvé la solution pour m'en passer. La veille du grand jour, nous avions rendez- vous à 13h avec notre équipe de déménageurs de choc pour tout entasser dans les camions afin d'installer la piste et le reste dans le gymnase.
Pendant que les garçons s'amusaient à jouer les poseurs de moquette, j'ai essayé de me remettre sur les séries, que j'avais plantées quelques heures avant pendant une crise d'insomnie. Le logiciel n'a rien voulu savoir, le cochon !!! Il faut dire aussi que c'était la première fois que le logiciel était installé sur le PC que nous allions utiliser. Même si je ne suis pas trop mauvaise en informatique, je n'ai pas la science infuse. Et, comme d'hab', Maître Taklit a sauvé la situation en trouvant le comment du pourquoi ça ne voulait pas fonctionner. Il est trop fort !!! Bref, ce dernier moment d'angoisse passé, la journée du lendemain s'annonçait sereine. Enfin, pour moi…
Dimanche matin, rendez- vous 06h30 au gymnase. Comme je n'ai pas de tête, je suis passée vite fait au club récupérer 2-3 bricoles avant de monter rejoindre tout le monde. Vous me croirez si vous voulez mais il y avait déjà du monde qui nous attendait !!! 6 semaines sans manche de la Bagarre, ça vous laisse plein d'impatience d'en découdre avec les petits camarades de jeu.
La journée s'est déroulée à 100 à l'heure. Je n'ai pas vu le jour. Ah si, quand ma Choupchoup est arrivée. Fin de journée tout aussi speed, avec démontage et rangement de tout le matériel, avant de redescendre le tout au club. Un grand merci à tout le monde (déménageurs, animateurs, contrôleur technique, pilotes, sponsor, et j'en oublie sûrement) pour cette belle manche. Moralité, je me suis mis la pression pour rien. Tout s'est bien passé et tous les concurrents avaient l'air contents de ce round VI de la Bagarre. J'adore qu'un plan se déroule sans accrocs... Allez, @ la prochaine pour le round VII, à Pont sur Yonne.
Les deux nuits précédentes ont été courtes… L’une pour préparer ma voiture avec le nouveau train avant PN Racing et passer en réglages LM… L’autre pour raisons plus personnelles dans une soirée de délires rares et excellents… Alors, en ce dimanche matin de Bagarre, le réveil en était d’autant plus difficile. Mais l’euphorie de la soirée de la veille n’étant pas retombée, c’est dans ces souvenirs superbes que j’aurais gardé, malgré tout, la tête fraîche…
Puis, sur place, la magie de la belle piste noire au balisage rose et bleu à agit, une piste sans peluche ni bosse et à l’accroche enfin digne de ce nom. Et pour la première fois depuis mon entrée dans la bagarre, je pose ma voiture sur la piste, je roule… Et je n’ai rien à retoucher… Elle est très bien…C’est ainsi que je me lance dans les qualifications avec une voiture stable, facile et précise, mais avec quelques soucis d’accus qui sont tous inégaux et qui manquent concrètement de performance, et dont je n’ai ni connaissance ni matériel pour pouvoir les trier… Comme quoi j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Malgré tout je me place sixième sur la grille de départ, en finale A j’entends…
Puis vinrent les départs des finales, un peu chaotiques, comme un vu et revu depuis le début de la compétition. Le choix d’un départ perpendiculaire à la piste n’aura donc pas apporté la propreté espérée… Il semblerait bien que la seule solution d’un départ propre reste celle d’un départ avec des espaces importants entre les voitures, quitte à ce que le douzième parte un quart de tour derrière, même si il n’est plus dans la ligne droite. Je souhaiterais un jour que le règlement soit plus strict sur les départs pour que le premier soit vraiment récompensé d’avoir la pôle, et que ce ne soit pas une loterie en milieu et fin de grille une fois arrivé au premier virage…
Loterie dans laquelle je m’en serais toutefois bien sorti dans la première finale qui se passera pour moi, convenablement, le leader étant intouchable, Géraud étant sur un nuage. Je ne pouvais donc que me battre pour la deuxième place, chose faite avec Eric Chambon que je remontais tour après tour, l’écart se réduisant au fur et à mesure des minutes qui défilaient. Mais dans sa régularité et son pilotage idéalement sans fausse note, il maintiendra devant moi un écart d’à peine une seconde… Le pilotage était de manière générale très propre, et ce fut une manche surprenante dans laquelle les leaders du championnat resteront derrière…
Le départ de la deuxième manche aura été un peu plus délicat pour moi, car pris dans un carambolage impliquant la moitié au moins des concurrents, je ne ressortirai de cet enchevêtrement de voitures qu’avant dernier. Rien de très dramatique, car dès la fin du deuxième tour je me serais déjà hissé parmi les premiers… Et là, quelque chose de fantastique et d’extra terrestre se produisit. Les esprits de la Mini-Z étaient sans aucun doute sur cette course, et elle fut exceptionnelle, d’abord avec Jonathan Sanchez contre qui j’aurais du user d’une concentration extrême et de toute la finesse de pilotage possible pour réussir à me séparer de lui… Et quand j’aurais réussi à lui prendre quelques mètres une deuxième épreuve m’attendait et c’est Nicolas Paquotte qui m’aura apporté les grosses sensations du jour… Jamais je ne pensais réussir à piloter ma Mini-Z au côté d’une autre voiture, jamais séparée de plus de 20 centimètres, enchainant les courbes, les lignes droites, les accélérations, les freinages, sans JA-MAIS se toucher !! JA-MAIS se toucher !! … Pas une seule fois, dans une lutte aux gouttes de sueur, plusieurs minutes d’un stress énorme, dans une propreté de pilotage incroyable, à faire attention à l’autre avant de se jeter dans les trajectoires. Et il ne restait qu’aux commentateurs d’annoncer des écarts d’à peine deux dixièmes, un écart qui n’évoluera pas, jusqu’au dernier tour dans lequel je commettrai l’erreur, qui profitera aussi à Jonathan SANCHEZ… C’est donc Nicolas qui aura finalement gagné ce duel énorme, au terme d’un combat au respect sans faille. Et je ne savais pas à ce moment là si je lui vouais un amour sincère de m’avoir offert pareille beauté de sensations, ou si je le détestais du plus profond de mon âme d’être passé sous la barre de comptage juste avant la fin du temps réglementaire, et moi juste après, pour au final comptabiliser un tour de moins alors que nous faisions la course à quelques dixièmes.. Mais ce n’est pas lui qui avait commis l’erreur… Je ne pouvais donc que m’en prendre à moi-même…Merci Nicolas pour cette course, pourvu qu’il puisse en exister d’autres de cette intensité et de cette qualité… Merci encore…
Forts de notre expérience, nous démarrions avec Nicolas la troisième finale avec le plein d’espoirs de revivre pareille sensations, mais elles sont uniques soyons en conscient… Et il n’y avait d’ailleurs pas que Nicolas, car nous étions au départ de cette manche 4 pilotes à prétendre à se positionner entre la deuxième et la cinquième place… Toujours derrière Géraud, sans nul doute dans un bon jour, et que nous laisserons s’envoler sans vraiment avoir pu l’inquiéter vers une victoire méritée.
En tout état de cause le départ de cette derrière finale aura été le plus terrible. Je ne voulais pourtant pas revivre pareille mésaventure que dans la deuxième manche, je suis donc arrivé doucement dans le premier virage, trop doucement, sans doute, et je me suis retrouvé bloqué sous le balisage, sans avoir le temps de comprendre comment j’aurais pu m'être fait propulser de la sorte. J’ai mis un peu de voix pour réveiller le ramasseur, et ca aura été au tour de l’organisation de faire preuve de fermeté pour demander le silence sur le podium… Mon agacement d’un départ vraiment raté était certain, (plus encore par l’étourderie du ramasseur alors qu’il s’agissait du départ) mais j’entendais du bord de la piste, les encouragements de mon conseiller technique, de mon aide précieuse, de mon camarade : de mon ami… Il me connaît bien Carlos et il connaît bien mes faiblesses, alors pour m’éviter de me laisser aller dans un pilotage trop brutal pour remonter, il anticipait en m’apportant ses encouragements et ses conseils avisés… J’en ai bien pris note et, à l’instar de la deuxième manche, j’étais lancé dans une remontée fabuleuse… Doublant les concurrents virages après virages pour tenter de revenir rapidement sur les premiers avant que les rythmes soient pris par les pilotes et que les écarts soient installés.
Mais tous les pilotes, pourtant leader, n’ont pas les qualités que l’on attend d’eux, et l’erreur commise par ce pilote, qui me poussait contre le balisage, avec un appui sur ma voiture à la perpendiculaire était une erreur de débutant qu’il est honteux de voir dans une finale A, et je n’aurais pas su gérer cette agression, me crispant sur ma radio je perdais quelques secondes fatales avant de réussir à me remettre dans le rythme. Les commentateurs étaient pourtant précis et pertinents en identifiant les voitures des meneurs et en rappelant sans cesse les règles de bon sens et de bonne conduite… Par pitié messieurs les pilotes, tenez-en compte !!
Je suis donc entré dans cette course à contre temps, a me battre pour remonter. Par chance (Pour moi) Jonathan Sanchez est victime d’une casse de carrosserie qui lui fera perdre quelques secondes, et c’est a ce moment là que je reprendrai la mesure, avec un temps d’avance sur mes concurrents directs, seul Nicolas gardera une fois de plus l’ascendant… et c’est ainsi que je me glisserai sur la dernière marche d’un podium final que je n’avais pas revu depuis bien longtemps…
Merci le RC 94 pour cette belle manche…
