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Antidepresseur alias David Duret est un des membres et un pilier du Club Véli-Z de Vélizy.


Authentique passionné de la Mini-Z à l’enthousiasme communicatif, il nous livre ici son tout premier texte pour le site de la Bagarre, rejoignant ainsi la grande famille des chroniqueurs de la rédaction !

Carla Aubras est membre du Club Véli-Z de Vélizy et fière d'être Véli-Zdeuse. Elle a rejoint la Bagarre l'année dernière et a terminée troisième de la série Découverte la saison passée.

Elle court cette année en catégorie Superstock et nous livre ici ses impressions pour sa quatrième course dans cette catégorie.

Taz la Menace alias Alexandra, est la Présidente de la section Mini-Z du RC94 et notre chargée de communication au niveau de la Bagarre. Elle est aussi chargée d'animée la page Facebook de notre championnat.


Fidéle collaboratrice du site internet de la Bagarre depuis les débuts de celui-ci, elle nous livre ici sa quatrième chronique de débutante en catégorie Superstock.

Comme tous les dimanches de course, le réveil m'a sortie des bras de Morphée à 4h30. Punaise, qu'est- ce que j'étais bien au chaud sous la couette !!!

Mais bon, quand faut y aller, faut y aller...

Hop, un petit stop devant le PC, avant d'aller effacer les dernières brumes de sommeil sous une bonne douche.

5h20, je suis dans le garage. J'attends mon gentil chauffeur qui ne tarde pas à arriver. On charge la voiture et on file. Sur le chemin, on finit par réussir à joindre Oromax. Rendez- vous est pris au McDo de Brie sur Marne pour récupération.

En route, nous rattrapons quelques petits camarades de jeu. Nous nous arrêtons donc prendre un petit café sur une aire d'autoroute, histoire de nous réveiller un peu.

Arrivés sur place, notre petite troupe se retrouve confrontée à quelques soucis de places. Qu'à celà ne tienne, Jeff nous trouve 4 tréteaux et nous installons 2 planches en guise de table. Nous pouvons déballer tout notre barda.

Déjà les essais commencent. La piste est un peu pac- man mais très agréable. La voiture semble bien réagir.

Je ne prends pas le départ de la première qualif pour cause de moteur qui ne veut pas tourner. Le temps de le changer, la qualif est finie. Tant pis...

Les deux autres qualifs se passent sans incident notable. Je partirai sixième en finale D.

A la fin des qualifs, Jeff, mon gentil chauffeur du matin, jette l'éponge et décide de rentrer à la maison. On trouve une solution pour notre retour sur Paris : c'est Jérôme qui va gentiment nous rapatrier.

Pour les finales, c'est l'inverse des qualifs : les deux premières se passent bien mais je me fais une petite frayeur juste avant le départ de la dernière : même problème que lors de la première qualifs. Fabrice, en super chef mécano, intervient et me passe un pack de RP900. Tout va tout de suite mieux.

Conclusion : il faut vraiment que je m'achète des accus !!! Et très vite !!!

Dès la fin de la dernière finale Open, nous plions boutique. Jérôme souhaite ne pas rentrer trop tard et comme nous sommes au retour d'un week- end de quatre jours, il va y avoir du monde en arrivant sur Paris...

Nous sommes un peu partis comme des voleurs, sans dire au revoir à personne, et je m'en excuse.

Tout était nickel : l'accueil, la piste, la buvette, l'ambiance.

Vivement la prochaine manche.

Avec des accus neufs, j'espère...

Mes premiers pas en superstock : Ouille ouille ouille ça fait mal !


Voilà la 4ème manche de la bagarre qui vient de m’échapper. En effet, pour ce round à Courtenay, j’ai voulu faire ma grande, en préparant ma voiture, plus ou moins seule (merci à l’équipe Véli-Z, sur qui je peux compter, même quand elle est surchargée…).


Aussi, les conditions s’y prêtaient, Carlos ne trouvait pas les bons réglages et ne pouvait pas "voler à mon secour". Je sentais Denis loin, aussi bien physiquement (arrivé tard, il n’a pu se placer avec nous) que moralement (cette course était déterminante pour conserver une chance pour la course au titre...).


Pour les mêmes raisons David était occupé, et avait su mettre la pression à Laurent C. pour qu’il se "réveille"… Avec toute cette agitation, et cette atmosphère sur nos têtes,  l’ambiance conviviale et enjouée que l’on a habituellement pendant les courses, manquait… Je ne voulais donc pas, ou peu, déranger mon équipe, et je me suis imprégnée de ce sérieux, pour me débrouiller…


Au final, ma voiture était une vraie merguez, mais je suis fière d’avoir conservé malgré tout, ma place en finale B… Malgré l'excellente organisation, un beau tracé de piste etc. , j'ai trouvée cette journée longue, ennuyeuse... je ne me suis pas amusée, parce que je n’étais plus entourée.


Pas facile quand tu es la première femme d’un club de mecs !

 

Maintenant, je réalise l'importance d'un groupe, même si la Bagarre

est une compétition individuelle... si l'on veut avancer et progresser, on a besoin des autres, et c’est mieux s’ils sont proches de nous, sans ça, je pense que j’aurai passer une meilleure journée, même avec ma merguez…

Haaa !! La mini-z et son flot d’émotions diverses. Je suis passé par des moments difficiles en début de saison avec une grosse chute de motivation mais la course gagnée à Barcelone avec le VELI-Z m’a remis les pieds dans les bons étriers. C’est alors en me sentant très fort que je me suis engagé dans la bagarre et hop : je me permets d’empocher la première manche… Première pole position et première victoire de ma « carrière » de minizédeur… !!

Et puis arrive Poissy… Ma voiture n’a pas été un seul instant pilotable après avoir tout essayé, ne faisant que raviver ma lassitude dans ce genre de moment. Je finirai toutefois sur un podium, mais seulement celui de la finale B.
Retour à la maison, analyse de la voiture avec tous les experts locaux mais le problème semble indétectable… Ok je règle le problème avec ma carte bleue. Et après une nouvelle commande, je peux enfin revenir confiant, car si je veux encore avoir une chance de me glisser parmi les trois meilleurs, il me faut faire un résultat… D’autant plus que j’ai laissé passer Ully, que j’ai raté pour raison « paternelle »…

Et puis COURTENAY : Petite période d’essais, j’ai un bon set up, qui manque toutefois légèrement d’avant et que j’aurais peut être pu rechercher plus incisif, mais la voiture est précise et agréable alors je ne change rien. Je me lance donc ainsi dans les qualifications et la première manche aura été merveilleuse avec un de mes meilleurs amis-ennemis : Fabrice David avec qui nous ferons 5 minutes de course jamais à plus de 50 centimètres l’un de l’autre. Malheureusement un retardataire me fera perdre dans le dernier tour à peine 3 ou 4 secondes sur Fabrice qui passera la barre juste avant la fin du temps réglementaire et moi juste après, je reste donc dans les 13 tours, mais au vu des résultats, je sais déjà qu’il me projettera directement en finale A.

Je n’ai plus qu’à améliorer cette performance, en changeant mon pignon moteur, pour « gratter » quelques places sur la grille, chose faite dans la dernière qualification dans laquelle je passe les 14 tours pour me glisser sur la grille à la 5ème place… Je suis satisfait, je ne pouvais de toute façon pas aller chercher Denis Loche, vraiment imbattable ce jour là, ni même ses plus proches poursuivants. Je sens toutefois quelques adversaires à ma portée et je me lance dans la première finale avec le bon espoir de me glisser sur le podium final…

Puis le départ de la première finale est lancé, j’effectue un départ relativement correct. Quelques virages plus loin je suis impliqué dans un carambolage dont je ne ressort pas si mal que ça. Et ce n’est qu’après ce léger incident, que la course sera lancée et que chacun prendra le tempo. Je suis en lutte immédiate avec Jérôme Acquaviva, à quelques centimètres derrière lui, dans une file de 5 voitures. Le rythme est donné : ca va vite et propre, n’en déplaise à nos amis de l’open mais je pense que les courses les plus jolies à regarder sont les finale A de la catégorie Superstock. Après quelques tours, je suis lancé dans ma croisade, toujours à la lutte et dans un rythme rapide. Et là c’est le drame : je commets une erreur, tout seul, je n’ai pas du tout recherché à corriger une trajectoire que je savais hasardeuse et je me suis laissé cogner le balisage à pleine vitesse… Les conséquences de cet incident seront fatales à cette finale, je suis obligé de m’arrêter pour resserrer mon friction qui a décroché sous la violence du choc, je me relance dans la course pour limiter les dégâts, puis quelques tours plus loin de grosses vibrations font sauter tout le train arrière de ma voiture… L’abandon est devenu inévitable alors je me range dans un coin, au milieu de la piste et c’est donc en spectateur que j’assisterai à la fin de la course…

Quelques bricolages, points de contrôle et de nettoyage plus loin, je me lance dans la deuxième finale… Pour sûr le choc à causer des dégâts que je n’ai pas su identifier, car j’ai perdu la voiture saine que j’avais lors de ma première manche de finale… Elle fait du bruit, elle glisse. Mais grosse surprise après quelques minutes de roulage elle redevient comme je l’aime et de ma 9ème place je me lance dans une remontée merveilleuse, j’enchaine enfin les tours en me faisant plaisir, la voiture se bonifie tout au long de la manche et je remonte encore quelques places, je profite aussi de l’abandon de Fabrice.


Cette manche est donc moyenne mais honorable, le retard accumulé dans les 3 première minutes aura été fatal, je comprends toutefois que mon objectif du jour n’est plus réalisable, mais je peux faire quelque chose de correct, d’autant plus que dans les 5 dernières minutes de course ma voiture ma hautement satisfaite. Je ne touche donc plus à rien, juste un petit nettoyage pour enlever quelques pluches coincées dans les roulements.

Sur le départ de la 3ème manche de finale, je suis confiant et concentré mais dès le compte à rebours achevé, je suis vite dépité de m’apercevoir que ma voiture reste vraiment bizarre. Il me faudra alors de nouveau attendre que ma voiture chauffe pour pouvoir lui refaire confiance absolue pour tenter une remontée… Mais ce coup-ci elle sera nettement moins spectaculaire que dans la manche précédente, mais je profite de quelques abandons de mes concurrents. Au classement général je finis 7ème.

Je suis un peu déçu, je suis loin du podium, mais je sais que je le dois qu’à moi-même : une grave erreur de pilotage, à pleine vitesse contre un tasseau, alors que j’étais dans le coup, et que rectifier cette trajectoire ne m’aura rien fait perdre de primordial… Retour à la maison, je me lancerai dans une expertise pour revenir plus fort à la prochaine manche. J’ai vraiment beaucoup de choses à apprendre…

Et le niveau me fait peur, il y a des postulants pour le podium, sans compter ceux qui reviennent de l’open. Pour ma part je me plais dans cette catégorie où nous sommes nombreux à se « tirer de belles bourres » et je me suis plu à Courtenay, une belle piste, une belle manche : chapeau bas !!


Et félicitations à tous les pilotes…

David

Les chroniques de la course