En Open : Pour ces qualifications, le club d’Ully St Georges avait répartis les « gros bras » au sein de séries différentes, ceci afin d’éviter une série trop forte où les meilleurs auraient été tous rassemblés (et permettre aussi aux pilotes d’un niveau « inférieur » de progresser à leur contact). C’est donc un duel à distance qui aura lieu en qualification entre Thomas Guillon (Série A) et Georges Saux (Série B), et c’est finalement Thomas qui en montant en puissance tout au long de la matinée (19, puis 2 fois 21 tours) décrochera la timbale en 21 tours 5’06’’18 et un meilleur tour en 14.06 (tour moyen 14.58) lors de sa troisième qualification. Georges Saux fera lui aussi son meilleur temps dans sa troisième série, avec un 21 tours en 5’08’’60 (tour moyen 14.69), ce qui le classera deuxième derrière Thomas. Georges sera le seul sous les 14 secondes le matin, avec un tour canon en 13.96 lors de cette fameuse troisième série de qualification. Le troisième homme des qualifications, sera Stéphane Godefroy avec un 20 tours en 5’04’’59 et un meilleur tour en 14.72 (tour moyen 15.22) réalisé quand à lui au cours de sa deuxième série.
En finale 1 : Le duel à distance qui s’était dessiné lors des qualifications entre Thomas et Georges, a bien eu lieu, mais la première manche sera gâchée pour Thomas par des problèmes d’autonomie, 2 de ses tours n’étant pas comptabilisé à la fin (la puce ne comptant plus, faute de jus), le rejetant à la septième place seulement. Georges remporte donc cette première finale en 41 tours (mt : 13.82), devant Willy (41 tours aussi et 14.28 en mt), qui seulement qualifié en neuvième position, se rappelle au bon souvenir de tous.
En finale 2 : Les deux compères du Team Atomic / Rc Pbm, Georges et Thomas sont dans leur bulle et passent les 42 tours tous les deux, Georges devançant Thomas. Ils sont les seuls sous les 14 secondes au tour avec 13.69 pour Georges et 13.86 pour Thomas. Willy est toujours là en troisième position, mais à 1 tour (mt :14.03).
En finale 3 : Georges gagne de nouveau cette finale en 41 tours et comme l’année dernière à plusieurs reprises, fixe le meilleur temps au tour absolu de la journée dans sa dernière série de finale, avec une boucle canon en 13.41 (!). Willy est de nouveau deuxième en 41 tours et passe enfin sous la barre des 14 secondes au tour avec un 13.80. Fabrice Gaia est troisième avec 40 tours et un meilleur tour en 14.22. Thomas Guillon de nouveau en proie à des problèmes, ne pointe que huitième sur cette manche.
Au final, Georges enquille sa troisième victoire d’affilée, devant Willy et Thomas, ce qui est le même classement qu’à Villeron fin septembre. Quel dommage quand même que Thomas ait eu une course perturbée par des problèmes techniques, mais en tout cas on n’abdiquera pas du coté de Troyes et on est prêt à se battre jusqu’au bout de la saison pour conserver le titre acquis l’an passé !
En Superstock : Tout comme en Open, on a répartit les meilleurs dans différentes séries et tout comme en Open, c’est la troisième série du matin qui sera décisive dans l’obtention de la position de pointe. A ce petit jeu et pour la première fois pour lui, c’est Fabrice David qui signe la pole position avec 18 tours en 5’02’’05, un meilleur tour en 16.20 et un tour moyen en 16.78. Son plus farouche adversaire le matin, aura été le revenant en Superstock, Nicolas Paquotte, qui bien qu’accaparé par l’organisation de la course (Nicolas était Directeur de course de cette manche et donc au comptage) réalise un superbe deuxième temps en 18 tours 5’09’’07, un tour moyen en 17.17, mais surtout le meilleur temps au tour de la matinée en 15.75. Le troisième est le jeune Alexandre Rémy de la LGC 92 en 18 tours 5’11’’06, un meilleur tour en 16.22 et un tour moyen en 17.28. Comme on peut le voir, des qualifications très serrées donc !
En finale 1 : Ce fut chaud, chaud, chaud et cette catégorie présente vraiment un profil très équilibré, puisque trois hommes passent la barre des 33 tours et sont groupés en seulement 3 secondes à l’issue des neuf minutes de finales ! Alexandre Rémy gagne la manche (mt : 15.56), devant Fabrice David (mt : 15.92) et Denis Loche (mt : 15.99). Combat d’anthologie derrière aussi, puisque trois hommes ne sont pas loin non plus et se tirent une « bonne bourre » en 32 tours : Victor Schuchmann, Nicolas Paquotte et Yann Monpas.
En finale 2 : Ca devient un peu fou et cette fois ci, ils ne sont plus trois, mais quatre en 33 tours, groupés en 13 secondes. Alexandre gagne de nouveau, à 4 dixièmes seulement des 34 tours (mt 15.51), devant Denis Loche (mt 15.61) à... 93 centièmes, soit moins d’une seconde entre eux deux après 9 minutes de course ! Fabrice David est à moins de 5 secondes derrière eux (mt : 15.88) et Victor Schuchmann vient rejoindre lui aussi le club très select des 33 tours (mt : 16.11).
En finale 3 : On croyait avoir tout vu, et bien non, ça roule encore plus vite dans cette dernière manche de finale et cette fois ci, on tape les 34 tours ! Comme on l’avait entrevu lors de la manche deux, Alexandre avait bien 34 tours dans les roues et cette fois ci, il les passe (mt : 15.60), entrainant dans son sillage Fabrice David qui le suit à moins de 4 secondes (mt : 15.69), quel combat ! Derrière c’est Denis qui boucle en troisième position avec 33 tours, il sera parvenu à rester devant Victor qui le suit en 33 tours aussi, à moins de 1 seconde !
Le classement de la course est donc premier Alexandre Remy (qui n’a pas flanché sous la pression malgré son jeune age) et confirme sa victoire de Poissy, deuxième Fabrice David qui lui efface sa contre performance de Poissy et en troisième position Denis Loche, qui limite une fois de plus la casse.
En découverte : Comme dans les deux autres catégories, c’est la troisième manche de qualification, qui nous désignera le pole man du jour. Et dans cette catégorie, ce seront trois sociétaires du Véli-Z qui nous réaliseront les trois meilleurs temps de la matinée, avec un 15 tours 5’03’’95 pour William Leroy (mt 18.93 et tour moyen 20.26), devant un autre Leroy, Damien en l’occurrence, qui nous fera lui aussi 15 tours en 5’05’’41 (meilleur tour 18.83 et tour moyen de 20.36). Le troisième pilote à passer les 15 tours le matin (dans sa deuxième série de qualification) sera Laurent Tribut en 5’16’’75 (meilleur tour 19.60 et tour moyen 21.11).
En finale 1 : On retrouve donc fort logiquement les trois hommes en forme lors des qualifications, aux trois premières places, mais dans le désordre. En effet, Damien Leroy gagne la manche en 25 tours 8’20’’58 (mt : 18.64 ; tm : 20.02), devant William Leroy en 24 tours 8’16’’42 (mt : 19.09 ; tm : 20.68) et Laurent Tribut en 23 tours 8’10’’70 (mt : 19.03 ; tm : 21.33).
En finale 2 : Cette fois ci c’est William qui devance Damien avec 24 tours en 8’00’’78 (très proche des 25 tours !), meilleur tour en 18.43 et tour moyen en 20.03. Laurent Tribut est troisième, en 23 tours et il devance une fille qui va vite, Kristina Ledeux du club de Courtenay, en 23 tours elle aussi et à moins de 4 secondes de Laurent.
En finale 3 : Tout se jouait sur cette manche et c’est donc une belle explication qui aura lieu entre Damien Leroy qui devance William pour moins de 2 secondes, les deux pilotes étant les seuls à passer les 25 tours, mais la messe est dite : c’est donc Damien qui gagne la course devant William. Logique troisième, Laurent Tribut en 24 tours, devant de nouveau Kristina Ledeux en 23 tours qui faisait son retour à la compétition ici.
Le classement final est donc un triplé pour le Véli-Z avec Damien Leroy vainqueur, devant William Leroy et Laurent Tribut. Kristina Ledeux est quatrième et la mieux classée des filles dans cette catégorie ce week-end.
Si Georges Saux avait eu peu d’opposition à Poissy, avec seulement Carlos Gueirrero pour le pousser un peu, il en fut tout autrement à Ully avec le retour de Thomas Guillon et de Willy Voisangrin, les trois hommes en forme du début de saison. Si Thomas prend la pôle le matin de belle manière, des problèmes d’accus l’embêterons l’après midi, au profit d’un Georges toujours aussi solide, qui signe sa troisième victoire d’affilée (égalant le début de saison de Thomas l’année dernière). Opportuniste, Willy Voisangrin profitera des soucis d’autonomie de Thomas pour se glisser sur la deuxième marche du podium, ce qui nous donne au final le même classement que la manche d’ouverture à Villeron.
En Superstock, on peut faire le parallèle avec la catégorie Open : le pôle-man n’a pas gagné ! En effet, Fabrice David après une course « sans » à Poissy se reprend magnifiquement bien à Ully et signe sa première pôle sur une manche de la Bagarre, avec un très beau mano à mano le matin avec Nicolas Paquotte, battu de seulement quelques secondes pour l’obtention de la position de pointe (bel exploit de Nicolas au passage, qui était Directeur de course sur cette manche, donc fort occupé à autre chose, et qui roule habituellement en Open). Pourtant l’après midi, c’est le jeune Alexandre Rémy qui en ne craquant pas sous la pression, tirera les marrons du feu et confirmera sa victoire de Poissy en devançant Fabrice David, deuxième donc. Le troisième homme en Superstock est de nouveau Denis Loche du Véli-Z, qui aura été perturbé par des problèmes de puce le matin.
L’année dernière le foyer rural d’Ully Saint Georges organisait avec succès sa première manche de la Bagarre et 17 pilotes Découverte (2 séries), 28 pilotes Superstock (3 séries), et 27 pilotes Open (3 séries) se présenteront sur la ligne de départ pour en découdre en ce dimanche 24 Octobre 2010.
Une belle affluence donc, et de nouveau un pari extrêmement risqué d’organiser la journée sur 8 séries, afin de faire plaisir à un maximum de monde, notamment à la série Découverte qui verra sont quotta de pilotes doublé par rapport aux manches de début de saison. Une clarification sur le nombre de série aura d’ailleurs lieu de la part de Fréderic Favier, (Responsable de l’organisation générale du championnat), désormais fixé à 7 maximum, limite qui semble la plus raisonnable lorsque l’on organise une course sur une seule journée.
L'ensemble des essais libres se dérouleront sans encombres, mais durant les qualifications Superstock A et B de nombreux soucis liés a la lecture des puces impacteront fortement les résultats. Les Superstock A seront alors décalés à la fin des qualifications Open, le temps que tous les pilotes vérifient leur matériel. Afin d'assurer un comptage fiable, l'organisation sera contrainte d'effectuer un contrôle de l'ensemble des voitures avant chaque départ. En fin de qualification, il ne restait qu'un pilote avec des soucis de puce. Son comptage sera alors pris en charge manuellement. Tous ces problèmes mis bout à bout, généreront un décalage important du timing. Fort heureusement, les efforts paieront l'après-midi, avec des finales qui s’enchaineront sans problèmes majeurs. Malheureusement, ces décalages entameront la patience de quelques pilotes et une clôture tardive de la course.
En fin de journée, aura lieu la traditionnelle remise des prix afin que personne de reparte les mains vides et les organisateurs penseront aux « Bagarreuses » qui fréquentent nos courses avec un bouquet de fleurs pour ces dames… Une première dans l’histoire de notre championnat et une délicate attention Messieurs les organisateurs !
Puisqu'on parle de problèmes informatiques, on pointe souvent du doigt le comptage et les organisateurs des courses, mais pour avoir souvent déambuler dans les stands pour les reportages photos du site de la Bagarre, j'ai souvent vu des puces installées n'importe comment, avec des soudures qui ne tiennent que par un fil, à peine fixées au chassis... Une part de responsabilité est sans doute aussi à incombée aux pilotes, de même que beaucoup s'enregistrent le matin sans la carrosserie posée sur le chassis... Messieurs les pilotes, un peu plus de sérieux dans la préparation des autos entrainerait sans doute nettement moins de problémes de comptages à l'avenir !
