En Open : Dés les qualifications Thomas Guillon envoie un message clair avec 20 tours en 5 minutes, il est le plus rapide et de loin, puisqu’il est le seul à passer sous la barre des 15 secondes au tour, avec un 14.32, là ou son plus proche poursuivant, Carlos Gueirrero est en 15.17 ! Thomas conclue le samedi en tête (31t), devant Carlos (31t) et Georges (30t), suivent Willy (29t) et Géraud (29t). Le dimanche, la piste s’améliorant, voit Thomas frapper très fort dans la manche 4 avec un 33 tours (Mt 14.12) ! Dans un autre monde, il améliorera encore le record du tour dans la manche 5, avec un 13.79 ! Victoire de Thomas devant Georges et Carlos, belle performance de Willy à la quatrième place et très belle remontée de Mathieu Da Rocha tout au long du dimanche, qui le conduira à la cinquième place, juste devant le jeune Lucas Da Silva, aussi rapide en Open qu’en Stock.
En Stock 43 tours : Les qualifications seront très serrées le samedi, et 4 pilotes passent les 17 tours et sont groupés en 7 secondes. Pole position pour David Duret, devant Stéphane Robert, Denis Loche et Mathieu Da Rocha. Le samedi verra Denis boucler les deux premières manches en tête (le seul en 28 tours), devant David (27t) et Stéphane Robert (26t). Comme Thomas en Open, Denis ferra un cavalier seul le dimanche, en gagnant toutes les manches et en faisant sa meilleure performance en manche 5 (29t) et 15.94 en Mt. Au final, victoire de Denis, devant Lucas Da Silva et David Duret.
En Stock 70 tours : Pole position du pilote Open Georges Saux en 17 tours, et performance étonnante de ces voitures faiblement motorisées, puisque la pole 70 tours est presque aussi rapide qu’en 43 tours ! David est deuxième en 17t, devant David Lartigaud et Steeve Deblaere, tous les deux en 16 tours. Le samedi verra David Lartigaud conclure la journée en tête en 26 tours, devant Georges (26t) et Steve Deblaere (25t). Petite contre-performance de David Duret, qui chute à la cinquième place. Le dimanche David Duret se reprend, et signe le premier 27 tours du week-end dans cette catégorie (Mt 17.00). Très rapide, Georges lui répond dans les manches 5 et 6 en passant par deux fois les 28 tours et en battant le record du tours en 16.54. Victoire sans conteste de Georges, devant les deux David (Duret et Lartigaud) et belle performance à la quatrième place, de Nicolas Paquotte, absent le samedi et qui aura bien sut remonter tout au long du dimanche avec sa voiture motorisée en X-speed.
Pour conclure cette petite chronique, une belle rencontre avec un pilote ingénieux, passionné et sympathique, une auto de légende... Et quel dommage que la catégorie « Bombinette » n’ait pas vue le jour sur la Bagarre ! Je vous laisse imaginer les grilles de départs que cela aurait pût donner…
Par le passé, nous vous avons déjà proposé quelques photos du talent de nos Bagarreurs, que ce soit pour la qualité de leur peinture ou de leurs pièces personnelles. C’est pourquoi aujourd’hui, nous avons choisit de vous présenter cette petite Lancia Stratos en 86 mm d’empattement !
Sous la carrosserie on découvre, un très beau petit châssis, et une magnifique pièce réalisée par stephane : le pod arrière de sa Stratos. En effet, aucun pod performant de « grande marque » n’étant disponible pour le 86 mm (hormis peut être quelques pod RM), Stéphane s’est donc confectionné à l’aide d’aluminium et d’époxy, un pod HM très bien conçu. Pour contrôler le tout, Stéphane s’est inspiré du pod Atomic HM, en reprenant le principe de sa friction. Pour rendre gloire à la glorieuse cavalerie de la Stratos (je vous invite à en écouter le bruit sur Youtube) l’auto est propulsée par un 7500 Kv Pn et collée au sol par 4 mousses GQ !
Et oui, les plus anciens, se souviendront que lors de la première Coupe de la Bagarre organisée à Meaux le 2 et 3 Avril 2011, une manche de Bombinette avait été organisée, mais cette catégorie n’avait pas vue le jour. Aillant participé à cette course à l’époque, c’est avec surprise que j’ai vu rouler cette petite Lancia lors des essais du dimanche Midi, ce genre de carrosserie étant rare, pour ne pas dire totalement inexistante, sur nos courses ! Et plus surprenant encore, le comportement semble bon et l’auto est loin d’être ridicule ! Dégainant l’appareil photo, je me mets en quête de son pilote, et je tombe sur Stéphane Mallard de l’ESR Renault. Participant à la Bagarre depuis pas mal de saison, Stéphane est un authentique passionné de Mini-Z et un bon pilote. Il m’expliquera que parmi le choix de carrosserie que proposait Kyosho, il voulait absolument faire rouler cette petite Stratos !
Et comme on peut le comprendre ! Sortie dans le années 70, cette voiture ne ressemblant à aucune autre, dessinée par Bertone et mue par un V6 d’origine Ferrari, dominera les rallyes en étant championne du monde en 1974, 75 et 76 avec Sandro Munari.
Petit à petit la Formule 1 trouve sa place dans le paysage des courses organisées en Région Parisienne. Après le RAM89 au mois de décembre, c’est donc Meaux qui avait décidé de tester cette catégorie sur la Bagarre. Mais par rapport à St Ju et les courses de la PNWC, la manche de Meaux allait révéler une sacrée difficulté avec un revêtement tapisson et non plus uréthane ! Du coup, le week-end aura consisté à trouver les réglages et surtout les bons pneus. Le samedi sur piste glissante, le seul pneu qui marchait était le PN spécial moquette en 8 shore à l’arrière et pour l’avant certains choisiront du PN 20 ou des Kyosho 20. Disponible en très petite quantité, le PN 8 shore se dégradait cependant très vite, le traitement n’arrangeant pas l’usure. Le dimanche, la piste se gommant de plus en plus, l’adhérence avait déjà bien progressée au matin, pour devenir impeccable l’après midi. Dans ces conditions, le pneu Atomic 10 shore traité au CS donnait une très bonne adhérence, grâce à ses stries profondes et ne s’usait que très peu.
Le samedi, comme à St Julien, c’est Géraud Kubiak qui prend la pôle en 17 tours avec un joli 17.85 en meilleur tour, Carlos Gueirrero aillant eu des soucis lors de sa qualification. Cependant dès la première finale, Carlos remet les pendules à l’heure et passe le premier 26 tours (Mt 17.47) du week-end, devant l’autre pilote en forme, Olivier Rigaud en 25 tours. Carlos récidive dans la manche suivante et améliore encore avec un 17.11 en Mt, devant Géraud en 25 tours, Olivier abandonnera dans cette manche. Le dimanche commence mal pour Carlos qui abandonne en finale 3, et c’est donc Géraud qui passe lui aussi les 26 tours, devant Olivier qui a bossé toute la nuit sur sa voiture, et qui est très motivé. En finale 4, Carlos construit définitivement sa victoire avec ce qui sera le seul 27 tours du week-end et surtout un 16.89 en Mt. Derrière, suivent Géraud (Mt 17.33) et Olivier (17.40) qui se tiennent dans un mouchoir de poche en 26 tours. Dans la manche 5, Géraud sort la grosse attaque, mais échoue d’un souffle au seuil des 27 tours (67 centièmes !) et le scénario se répète lors de la dernière finale pour 4 centièmes ! Victoire logique de Carlos Gueirrero, devant Géraud et Olivier, ces trois pilotes aillant dominé cette Coupe de la Bagarre. Cependant, les autres valeureux pilotes de F1 auront connus une course difficile, avec des autos très délicates à conduire sur tapisson. Alors stop ou encore pour la F1 l’année prochaine ? On ne peut le dire, mais ce qui est sûr c’est qu’elle se poursuivra à Vélizy lors de la prochaine manche de la Bagarre !
Pour cette quatrième Coupe de la Bagarre, cette compétition retrouvait le club de Meaux, après deux éditions couronnées de succès à Vélizy. Si coté affluence on constatait un tassement, cela aura eu finalement un effet positif, puisque le timing mis en place par le MCM permettait de rouler un maximum, avec notamment toute la matinée du samedi matin pour régler les voitures et l’ajout d’une sixième manche de finale, les trois meilleures étant retenues pour le classement général.
Contrairement aux deux précédentes éditions sur uréthane, cette Coupe aura lieu sur du tapisson, les organisateurs aillant choisit là aussi l’alternance coté surface, afin de satisfaire le plus grand nombre. Elément indispensable d’un week-end réussit de Mini-Z, la piste, dont le tracé avait été imaginé par Eric Hubert, donnera toute satisfaction. Le tracé d’apparence simple et rapide, était en fait très technique, et il mettra en valeur les meilleurs metteurs au point. En effet, si la piste glissait le samedi et demandait de l’arrière (surtout en F1 !), le grip reviendra le dimanche et beaucoup pilote Open se plaindront alors d’un manque d’avant ! Le balisage était non cassant, tout en arrondis, et il était asses difficile de trouver le bon rythme sur cette piste. Par exemple, la série d’enchainements après la barre de comptage, était très pénalisante au niveau temps et les meilleurs pilotes créaient des écarts conséquents sur cette seule section !
Comme en 2011 (souvenez vous de la série spéciale « Bombinettes » HM 90mm), les responsables du championnat la Bagarre, avaient choisit de tester deux nouvelles catégories, la Formule 1 et le pur Stock (basé en partie sur le règlement de la catégorie 70 tours de la PNWC), en vue de la saison 7 de la Bagarre. Si l’affluence en F1 sera sans surprise, cette catégorie restant confidentielle en France, le nombre de pilote en 70 tours sera lui un peu décevant, si on se remémore le nombre de pilotes français inscrits dans cette catégorie lors de la PNWC au mois de novembre. Quoi qu’il en soit, la catégorie 70 tours devrait logiquement voir le jour l’année prochaine sur la Bagarre, l’avenir de la catégorie F1 étant lui, plus sujet à caution.
Coté animation, le MCM avait organisé une tombola simple et efficace, sous forme d’enveloppes à 2€ à retirer à la buvette (qui était de qualité et emmenée par la dynamique Nathalie et toute son équipe) et toutes les enveloppes étaient gagnantes. Sponsorisé par FDL qui offrira de nombreuses Autoscales et la société espagnole TRP (qui proposera des bons d’achats de 15€ pour une valeur de 1500 €, des carrosseries, des pneus et divers accessoires…), ainsi que divers commerçants locaux, les lots reçus raviront de nombreux Zdeurs !
La journée se conclura dans les temps, le timing aillant été bien respecté par Régis Rondelle qui aura assuré le comptage de la course tout au long des deux jours, par la remise des prix originaux et exclusifs réalisés par Olivier Rigaud spécialement pour l’occasion.
Un grand merci au club de Meaux qui aura bien assuré pour cette Coupe de la Bagarre et nous aura proposer un très bon week-end de Z ! Des courses comme celle-ci, sur tapisson, on en redemande !
