Les recettes d'une Victoire et d'un record
Tout ça donne la pole position, un record de 1875 tours
et cerise sur la gateau, le meilleur temps au tour en 12.70s !
S’installant petit à petit dans le paysage des compétitions Françaises d’Endurances, cette troisième édition des « 8 heures de St Ju » a vue concourir des équipes venant de Bourgogne, Champagne Ardenne, Ile de France et Lyon. Comme les autres années, l’objectif était de s’amuser un maximum et de découvrir les joies de l’Endurance en équipe.
Cette année, le Live n’avait pas été reconduit, mais un système d’écran sans fil affichant sur un téléviseur le classement en permanence dans la ligne des stands avait été développé par le club, montrant ainsi une envie d’innover d’année en année. Perfectible, ce nouveau système connaitra quelques ratés en cours de route suite à une défaillance matérielle, mais sera rétablit au cours de l’après midi, à la grande satisfaction des pilotes qui purent de nouveau suivre la course en direct et optimiser ainsi leurs stratégies. Cette année, les moteurs ne furent pas fournis contrairement aux éditions précédente, afin de tenir compte de l’évolution technologique, et notamment des moteurs Brushless qui étaient cette année autorisés. Les équipes étaient réparties dans trois catégories différentes et ce sont donc trois équipes en LMP, une équipe en GT2 et cinq en GT1 qui prendront le départ des 8H de St Ju avec une idée en tête : battre le record du tour de l’an dernier des « Crevards réunis » (1716 tours), puisque le tracé était le même.
Comme l’an passé les positions en tête de course se figeront asses vite et le Véli-Z de retour aux 8 heures de St Ju (ils avaient gagné la première édition en 2012) survolera littéralement la course et ne sera jamais vraiment inquiété. Fort de choix techniques judicieux (voir encadré ci-dessous) et d’une équipe de choc emmenée par le double champion de France Carlos Guerreiro, l’équipe des VéliZédeurs ne fera pas dans le détail : pole position, nombre de tours pulvérisé (1875 tours !) et record du tour à la clé (12.72 contre 13.36 l’an passé). Deuxième, l’équipe de la LGC92 composée de jeunes pilotes très rapides et dirigée par un pilote d’expérience (Pierre Da Silva) fera une course solide et ne sera jamais vraiment inquiétée non plus pour sa deuxième place. Troisième au général, mais première en LMP, l’équipe « La Bagarre The Origin », composée d’anciennes gloires du championnat Parisien éponyme, connaitra quelques galères, mais fera quand même une belle course et surtout mettra de l’animation dans les stands, respectant ainsi une certaine tradition en la matière !
C’est pour la quatrième place que la lutte cette année sera la plus intense, entre une équipe engagée en GT1 (Le Team Bibendum) et une équipe LMP (les Furieux de la Z), puisque la différence se fera dans… les 8 dernières minutes ! En effet, après énormément de soucis techniques dans l’après midi (pneus, pignon, différentiel, carrosserie etc) le Team des Furieux fort d’une voiture fonctionnant mieux, entamait une belle remontée en fin de course depuis la sixième place. Ils feront tout d’abord la jonction avec la Mustard Team (cinquième) avant de prendre de justesse le dessus sur l’équipe Bibendum à environ une heure de la fin. Duel très serré, puisqu’à un quart d’heure de la fin, il n’y avait qu’un tout petit tour entre les deux équipes et c’est finalement un ultime pépin technique des Furieux (écrou de roue) qui fera la décision au profit des Bibendums de Macey, leur permettant de prendre la quatrième place au général et la troisième marche de la catégorie GT1, derrière les deux équipes Parisiennes. Pour le gain de la sixième place, un autre très beau duel entre GT1 (Team MAKTM) et LMP (Mustard Team) aura eu lieu aussi, et c’est de nouveau une GT1 qui prendra le dessus après un combat serré là aussi, seulement 6 tours les séparant à l’arrivée ! En huitième position on retrouve le Team GT1 « Nelson Madison » qui connaitra de gros soucis avec sa direction, leur faisant perdre beaucoup de temps dans l’après midi, et les reléguera en dernière position avant d’entamer une remontée et repasser les « Gamins de Macey », seule équipe en GT2 et qui aura pas mal souffert avec son petit moteur 70 tours sur ce grand traçé.
La journée se concluera avec la traditionnelle remise des prix pour tous. Cette année des trophées exclusifs avaient été réalisés par le célébre Orracing et ils furent remis aux équipages vainqueurs en GT1, GT2 et LMP.
Pour conclure ce résumé, on peut donner un satisfecit général au RAM89, qui aura su cette année encore produire une très bonne organisation pour cette course qui se sera déroulée dans une très bonne ambiance, avec un fair-play sans faille de toutes les équipes engagées. Félicitations aux vainqueurs, et vivement la prochaine édition de cette course, en passe de devenir un classique de l’endurance en France !