En catégorie LMP justement, les moteurs parlent dans la très longue ligne droite et on atteint les 30 tours lors de la manche de qualification avec dans l’ordre Carlos Gueirrero, Georges Saux à moins de 2 secondes et Philippe Leiras à 10 secondes de Georges. Le meilleur temps au tour de cette qualification est pour Georges en 8.79 suivit de Carlos en 9.17. La première finale est plutôt heurtée et voit la victoire de Carlos en 48 tours, devant Cyril Rondelle à quelques secondes. Mais dès la deuxième manche, Carlos assomme tout le monde avec le premier 51 tours de la journée (Mt 8,84), devant Georges en 49 tours (Mt 8,81). Les finales 3 et 4 seront plus lentes et il faut attendre la cinquième et dernière finale pour revoir un 51 tours de la part de Carlos, qui se permet de finir en beauté en améliorant encore sa performance de la seconde manche de 3 secondes ! Avec un Mt en 8.56, c’est cependant Georges qui réalise la meilleure performance au tour de la journée. Au final le tiercé des qualifications est respecté avec une seconde victoire de la saison pour Carlos, devant Georges Saux et Philippe Leiras.
En catégorie GT, après un plateau plutôt maigrelet lors de la première manche, il y avait cette fois ci un peu plus de pilotes engagés, peut être un signe à confirmer que cette nouvelle catégorie commence à se développer et à intéresser les pilotes de la Bagarre. Il n’y aura pas vraiment eu match pour la victoire sur cette course, puisque le pilote du Havre Alexandre Poyen réalisera un « Hat Trick » parfait avec la pole, la victoire et le meilleur temps au tour, malgré un abandon dans la deuxième finale. Il faut donc se reporter aux autres places du podium pour trouver de la Bagarre et c’est le jeune Thomas Rondelle qui animera les débats en bataillant ferme avec « l’ancien » Géraud Kubiak tout au long de la journée et il faudra attendre la dernière finale pour les départager, la deuxième place revenant finalement à Géraud. Victoire d’Alexandre Poyen avec deux 45 tours, devant Géraud avec 44 et 43 tours et Thomas en 44 et 42 tours. Pour ce qui est du meilleur temps au tour, il est de 10.02 pour Alexandre, devant Olivier Rigaud en 10.21, les deux meilleurs temps aillant été réalisé dans la quatrième finale.
En catégorie GT PRO, on avait fait le plein de pilotes comme à Laigneville, et la lutte fut de nouveau très serrée pour la victoire. La pole position est assurée comme l’an passé par Lucas Da Silva en 28 tours, d’un souffle devant Kriss Heurtin et Denis Loche. Derrière on trouve 7 pilotes en 27 tours, groupés en 10 secondes, cela promet du spectacle pour les finales ! Le meilleur temps au tour de la qualification est pour Kriss en 9.78 devant David Duret en 9.82. En finale 1, la jeunesse prend le pouvoir et c’est Yoan Guillot (Mt 9,73) qui remporte cette finale devant Lucas (Mt 9,97), tous les deux réalisant 46 tours, devant les deux vétérans Denis et Pierre en 45 tours après une lutte au dixième ! Il faut attendre la quatrième finale pour que la marque s’améliore et c’est Denis et Lucas qui passent les deux premiers 47 tours de la journée, Lucas réalisant un très joli Mt en 9,53 lors de cette finale. Possédant tous les deux un 47 tours et un 46 tours, rien n’est donc joué entre Denis et Lucas, et c’est donc la cinquième finale qui va les départager. Et c’est donc Lucas qui remporte cette dernière finale à la porte des 48 tours avec un 47 tours en 8:00:87 et le meilleur temps au tour de ces finales A en 9,52. Si la messe est dite pour la première (Lucas) et deuxième marche du podium (Denis), il reste la troisième marche à attribuer, et là aussi cette cinquième manche de finale rend son verdict en départageant Jérôme Lopez (46 tours) et Yoan Guillot (45 tours), au profit du plus jeune, qui grâce à ce 45 tours prend la troisième place à Jérôme pour une poignée de secondes.
Pour conclure, encore une bonne journée de course, bien maitrisée par le club d’Eragny où nous retournerons avec plaisir l’année prochaine.
GK
Lors de la Coupe du Monde PNWC à Paris l'an passé, les pilotes Finlandais avaient impressionné par leurs performances dans toutes les catégories et petit à petit les secrets de leurs voitures se révèlent.
Souvenez vous, cela a commencé l'an passé par le fameux système de suspension avant Levitzer à aimants, que l'on voit beaucoup moins cette année, il faut dire qu'il est devenu très dur à trouver, victime de son succès !
Autre tendance Finlandaise, on a vu débarquer lors du Round 1, les pneus de Slots sur toutes les voitures des top-pilotes, avec des résultats impressionnants à la clé. Fruit du travail de recherche et de test des pilotes Finlandais, ces fameux pneus ont pour eux une meilleure accroche et une constance dans les bains que les fabricants traditionnels n'arrivent pas à garantir, bien que PN semble vouloir réagir (nouvelle version pour les RRR05 reconnaissable à la nouvelle étiquette par exemple). Pn travaille également sur des pneus mousses, à suivre donc.
Et pour finir, nous avons pu découvrir lors de cette manche un kit de transformation complet proposé par le pilote finlandais Jesse Tuominen, avec carénage du châssis et extracteur arrière. Au delà de l'aérodynamisme, le travail sur le pod (avec réglage de l’entredent par excentriques) et sur la suspension arrière (à lamelles latérales et tri-damper amélioré) est très innovant ! Le train avant PN double Arm est modifié aussi, avec une pièce monobloc pour soutenir triangles et ressorts (inspirée de la version pour MR02), disponible en différentes largeurs et angles de chasse. Réalisé à l'imprimante 3D, la finition est loin d'être parfaite, mais le Kit (disponible pour différentes carrosseries) n'est vraiment pas vendu cher (une trentaine d'euros). La matière des pièces semble asses solide, sauf peut être l'extracteur (très exposé), à voir comment les pièces vieillissent dans le temps. Quelques liens pour découvrir ces produits innovants :
Le site du train avant magnétique Levitzer
Une étude très intéressante (en anglais) sur les pneus de nos Mini-Z
En ce début de saison sur la Bagarre, le Laiton est roi ! Et quelque soit la catégorie d'ailleurs ! Un exemple de prototype de lests en laiton en catégorie GT réalisé par le célébre Orracing, pas moins de 24 grammes de laiton (!) sous le chassis, couplé à une carrosserie d'Audi ultra-allégée (ex : vitre lexan tao racing spécialement réalisée pour l'occasion, 1 gramme sur la balance !) et un poids total d'environ 180 grammes en ordre de marche. Pour résumer : tout en bas et rien en haut !
Pour ce deuxième round de la Bagarre VII, le paddock d’environ 70 pilotes (en comptant les doublons) s’est rendu à Eragny dans le club de l’OSVQ emmené par son dynamique et sympathique Président Sylvain. Comme à son habitude, le club avait bien fait les choses, avec des stands vastes, une bonne buvette et un accueil chaleureux dans une ambiance décontractée et familiale. Pendant la course, un problème sur la grille de départ avec des places trop rapprochée sera signalé par quelques pilotes à la Direction de Course, et cette dernière réagira rapidement et efficacement en espaçant les positions des voitures sur la grille de départ entre deux manches, permettant ainsi des départs fluides lors des différentes finales restant à courir.
Comme l’an passé, le club ne prendra pas le moindre retard sur le timing et finira à l’heure, toujours une belle prouesse quand on sait qu’il y avait 8 séries à faire partir (2 séries GT, 5 Séries GT PRO et 1 série LMP). Certaines manches de finales furent animées au micro par Lucas Da Silva et David Duret, qui deviennent petit à petit les speakers officiels de la Bagarre ! A quand un Duo au micro à la Thierry et Jean Mimi ?
Coté tracé, l’OSVQ avait comme les éditions précédentes choisit le coté rugueux du RCP et innové en optant pour des zones à 4 dalles de largeur en début et fin de ligne droite, combiné à de nombreuses zones à 3 dalles pour faciliter les dépassements. Le résultat sera un tracé roulant et rapide (longue ligne droite), plutôt agréable au final et permettant aux LMP d’exprimer toute leur puissance sur un circuit à leur mesure.
