Sortez vos lunettes, vous ne trouvez pas qu'il manque quelque chose à l'avant ? Mais si, cherchez bien.... Ah comment ? Oui vous avez bien vu, il manque les ressorts avants... remplaçés ici par une suspension à aimants !
Les moteurs à charbons font de la résistance face aux moteurs brushless ! Ici le PN du vanqueur Open, Thomas Guillon ! Notez que Thomas était resté sur des pneus de 11 mm à l'arrière, autrement dit sur la réglementation de l'an passée, et ça fonctionne toujours !!!
Charbons et lévitation avez-vous dit ?
Pour ce qui du charbon, on veut bien sûr parler du type de motorisation autorisée en Open cette saison. En effet, le championnat de la Bagarre VI intégrait cette année pour la première fois les moteurs de type Brushless (moteur sans charbons), uniquement en catégorie Open pour le moment, le stock étant quand à lui en année de transition vis-à-vis de cette nouvelle motorisation.
Après cette première course on peut dire que ces moteurs Brushless présentent une très grande puissance, une accélération asses bluffante, une très bonne autonomie et surtout un entretien réduit au minimum : finit la corvée de rodage et de changements des charbons, les collecteurs morts et le nettoyage du moteur. Pour cette première course, on a pu constater également une chauffe plutôt modérée de ces moteurs options, ce qui tranche avec le moteur Orion d’origine des kits VE, qui du fait de son manque de couple, avait tendance à chauffer pas mal. Coté inconvénients, on peut citer des problèmes de fiabilité (que ce soit chez Atomic ou PN) et pour certains pilotes une difficulté à s’habituer à la très grande roue libre de ces moteurs (peu de frein moteur). Georges Saux (deuxième de la course Open) qui utilisait un moteur brushless Atomic 9000 kv sur cette course, nous confieras qu’il est très difficile de faire une manche parfaite avec un moteur Brushless, il y a donc des habitudes de pilotage à modifier pour en tirer toute la quintessence.
Même si sur le papier le moteur Brushless est supérieur au traditionnel moteur à charbons, il n’empêche que c’est bien un moteur à charbons (un 32 tours PN) qui a gagné cette première manche de la Bagarre ! Qui a dit que tout était joué d’avance en compétition automobile ? Gageons cependant, qu’après un temps d’adaptation et au fil des nouveautés moteurs apportées par les fabricants, le brushless deviendra vite incontournable. A ce sujet, on attend les nouvelles déclinaisons des moteurs PN en 11500, 7500 et 5500 Kv et il semblerait qu’Atomic sorte prochainement une nouvelle fournée de moteurs Brushless présentant un couple supérieur aux moteurs commercialisés actuellement.
Et pour ce qui est de la « Levitation », il suffisait de jeter un coup d’œil au train avant de la voiture du vainqueur Stock du jour Alexandre Rémy (revenu à sa catégorie de prédilection après une pige en Open l’an passé). En effet, Alexandre avait monté sur sa voiture une suspension avant à … aimants d’origine suédoise de marque « Levitezer » (zen le nom !). Basé sur le principe de deux aimants qui se repoussent (voir le manuel de la marque ici), en statique, le fonctionnement etait réellement surprenant : à la fois très souple et très doux. Outre la suspension avant, ce système fait également office de barre anti-roulis et le Papa mécano d’Alexandre me diras que le réglage utilisé ce week-end était asses passe-partout et convenait sur pas mal de piste. Un système étonnant, asses méconnu, vendu peut être un peu cher, mais en tout cas réellement innovant et performant… comme en témoigne la victoire d’Alexandre !
GK
Titre un brin énigmatique pour les non initiés, je vous l’accorde, mais facile à comprendre en allant jeter un petit œil à la rubrique technique de ce reportage un peu plus bas... Mais pour commencer, voici le traditionnel résumé de la course par le Directeur de Course de l’ASL Villeron, Cyrille Guillaume :
Reportage réalisé par Géraud Kubiak - Cyrille Guillaume - Crédit photos : Géraud Kubiak - Thomas Lafon
Coté course, une belle bagarre entre Alexandre, Denis et Jérôme en Stock, avec une domination dans les premières manches de Denis qui a vu fondre sur lui Alexandre et Jérôme dans les deux dernières manches, pour ne lui laisser que la troisième place du podium.
En Open, on reprend les même que l’année dernière, Thomas et Georges, vous rajoutez Carlos et vous obtenez le podium de cette année. Grosse bagarre entre Thomas et Georges pendant toute la journée, Thomas restera intraitable et remporte une nouvelle fois cette manche de Villeron. A noter : la dernière manche de la journée aura été la plus rapide en étant celle où les trois premiers auront réalisé leur meilleur temps.
Coté ambiance, rien à redire, tout le monde était content être là et le faisait bien ressentir. Une meilleur tenue des pilotes sur les podiums pendant les courses, peut-être encore un effort à faire pour le ramassage, mais dans l’ensemble tout c’est bien passé.
Prochain rendez-vous à Eragny le 20 octobre 2013.
Cyrille Guillaume
Pour la quatrième année consécutive, l’ASL Villeron ouvrait la saison de notre championnat Mini-Z.
Les stands bien remplis prouvent, si on en doutait encore, que notre championnat est un beau succès. Malgré une baisse de participation en Open, la catégorie stock a fait le plein en très peu de temps. Pas mal de transfuge entre l’Open et la Stock qu’on doit peut-être au nouveau règlement, une année transitoire et de test pour l’Open suite à l’intégration des nouveaux moteurs brushless avec les moteurs charbons et l’autorisation de pneu plus large. Des choix qui ont fait craindre à certain de gros cafouillages, mais au vu des premières courses on ne peut que constater que tout c’est bien passé.
Coté piste, le tapissons de l’année dernière a été remis à l’honneur avec un tracé plus technique que l’année passée. Un tracé sur lequel nous avons eu beaucoup de retour positif.
Coté organisation, pas d’essais libres le samedi, car le manque de main d’œuvre ne nous a pas permis d’être prêt à temps. Sinon nous avons gardé les petites choses qui font toujours plaisir, le petit déjeuner offert en cadeau de bienvenue …
Mise à part un petit incident sur la piste et une coupure de courant qui nous a obligé à recourir deux manches en Stock, cela n’aura pas affecté le timing de la journée, puisqu’on a pu finir à 17 heures comme prévu, cela certainement grâce au passage à 8 minutes par série.