Dibanche batin, beaucoup drop dôt à bon goût, faut quitter la douce chaleur de la couette pour s’en aller jouer aux petites voitures avec les copains.
Passage sous la douche et rabide betit déj avant d’aller récubérer David, bon acolyte rescabé du RC, direction Poissy.
On dous avait prévedus de prendre une bedide laide bais je pensais pas qu’il fallait prendre la couberture chauffante !!! Un froid de gueux rédnais dans le gybnase… Doude la batinée dous avons roulés abec banteaux, boddets et écharbes. Cerdains ont bêbe bis des gants bour de bas avoir les doigts drop vrigoriviés.
Heureusebent, le sodeil est vedu réchauffer un beu l’atbosphère en fin de batinée.
Fidale de goupe du bonde de rugby oblige, certains fans se sont regroubés bour suivre le match sur les égrans de déléphones bordables, endre 2 séries.
J’édais bas drop bal bardie le batin en fidale D bais l’abrès-bidi fut dettebent boins bon abec broblèbes de diff desserré en fidale 3 et descende en E bour les 2 derdières banches.
Bof… De doude façon je b’addendais bas à fidir en A… Le blus imbordant bour boi c’édait de basser une bodde jourdée abec les gobains.
Bas de drophée bour boi bais je rebars gand bêbe abec un bedit souvedir de Poissy : ude angide et un bon rhube !!!
Bis à bart la dembéradure du gybdase, dout édait barfait bour cedde deuxièbe banche de la Baggare IV.
Je bise dout le bonde bais je garde bes bicrobes ;)
Taz
En Open : Georges Saux, absent lors de la première à Villeron, prend la pole avec 31 tours (devant Basile Concialdi en 30 tours et de nombreux 29 tours) et montre ainsi qu’il n’a rien perdu de sa rapidité pour sa rentrée sur le circuit de la Bagarre. L’après midi donnera lieu à des finales très ouvertes et à un très beau duel entre Georges et Carlos Gueirrero. Ce dernier qualifié de justesse en A le matin, aura su porter l’estocade en finale 3 avec le seul 58 tours de la journée. Un troisième pilote, Thomas Guillon, aurait pût se mêler à ce duel de géants, mais malheureusement, une première finale complètement ratée en aura décidée autrement, dommage ! Victoire donc, du tout jeune co-fondateur de la société « Rc-Orange » Carlos Gueirrero, devant les deux pilotes du Team Rc-Pbm, Georges Saux et Thomas Guillon.
En Stock : Sur cette piste un peu atypique, tous les gros bras habitués des premières places, se planteront royalement sur l’unique manche de qualification, et du coup, quelques outsiders tireront leur épingle du jeu. En premier lieu Michel Sanchez du Véli-Z qui réalise sa première pôle position en faisant bien les choses, puisqu’il aura atomisé tout le monde avec un très beau 28 tours, soit deux tours de mieux que tout le monde ! Deuxième… en 26 tours donc, Stéphane Robert confirme sa bonne forme du début de saison (et l’efficacité de la bonne vieille Mac-Laren). Le troisième homme des qualifications, sera Olivier Rigaud qui était vraiment heureux de sa performance car c’était la deuxième course de sa vie, après avoir débuté le modèle réduit cet été seulement !
Pourtant en en finale, les cartes seront rebattues l’après midi, et tout comme en Open, c’est un duel qui se dessinera entre le jeune pilote RC-PBM, Alexandre Rémy, et le vétéran Géraud Kubiak (littéralement miraculé en finale, après des essais catastrophiques le matin et l’envie de plier bagage qui en avait suivie…) tout heureux d’être à pareille fête sur une bonne vieille MR02 en Mac-Laren qui aura pu démontrer lors de cette course qu'elle avait encore de beaux restes !
Alexandre gagne la première manche, mais Géraud les trois suivantes et tout va donc se jouer sur la dernière. Alexandre part le couteau entre les dents dans cette cinquième finale et on ne le reverra pas. Cinquante et une boucle plus tard la messe est dite : avec 10 secondes environ en sa faveur au cumul des deux meilleures manches, il remporte la course. Géraud, aura tout donné ce week-end, mais cela n’aura pas suffit pour contrer la fougue de la jeunesse et son insatiable envie de gagner. Le troisième, sera Laurent Tribut du Véli-Z, qui montre ainsi que malgré le passage des « locomotives » du club, Carlos, David et Denis en Open cette saison, il reste de très bons pilotes du Véli-Z dans cette catégorie pour y entretenir la flamme Véli-Zdienne !
GK
Coté organisation, rien à signaler, cette année pas de problèmes de comptage et la course ira au bout avec un léger contretemps, mais une remise des prix plus rapide qu’à l’accoutumée permettra de regagner une partie de ce retard. Un reflexe intelligent de la part du Directeur de Course, Jérôme Courrége, également très efficace pour calmer les esprits qui ont eu un peu tendance à s’échauffer ce week-end !
Pour conclure, une bonne course, et on peut remercier tous les bénévoles de l’Ascap pour le travail offert, pour que la journée se déroule bien. Finalement dimanche, la seule déception aura été la perte pour un souffle, du titre de champion du monde de rugby par nos tricolores face aux All Blacks, mais ça, c’est une autre histoire…
GK
Reportage réalisé par Alexandra Bernard - Carlos Gueirrero - Géraud Kubiak - Denis Loche - Philippe Rigaud © 2011 Jokers Publications
Quel rapport peut-il bien y avoir entre un grand prix de F1 à Monaco et une course de Mini-Z à Poissy, vous demandez vous ? Et pourtant ! La piste de l’Ascap Poissy possède de nombreux points communs avec celle du prestigieux grand prix de Formule 1 !
Tout comme Monaco, le circuit de l’Ascap est un petit tracé, le plus petit de la saison. Tout comme Monaco, la piste est bosselée par endroit. Et enfin, tout comme le circuit Monégasque, le circuit est étroit et la moindre faute y est très pénalisante (interdit de toucher les bordures de balisage en mousses, la voiture étant « arrêtée » immédiatement). Il n’y avait pas le moindre temps mort pour se relaxer un peu, les 9 minutes de finales étaient donc plutôt fatigantes et on descendait du podium vidé, les yeux rougis et des crampes pleins les doigts ! Pour donner un ordre d’idée, les meilleurs tournaient en moins de 9 secondes au tour en Open et moins de 10 secondes en stock (!).
Particularité du club de Poissy : l’utilisation d’une piste de marque Atomic (la piste des championnats du monde de 2008). Par rapport à l’année dernière, le circuit était donc identique du point de vue du tracé, mais les dalles avaient été retournées cette année. Du coup, ça n’était pas le revêtement en fine feutrine grise que nous avions rencontrée l’année dernière, mais une surface inédite de type « uréthane » noire qui s’offrait à nous. Cette surface était plus accrocheuse que la feutrine de l’an dernier, d’autant que le traitement était autorisé cette année.
Pour réussir cette course, il fallait donc avoir une voiture qui absorbe le mieux possible les aspérités (mauvaises jointures entres les dalles par endroit, surtout sensible aux essais du matin), trouver le grip (le pneu 20 ° radial Kyosho était le meilleur choix en stock), être vif de l’avant, mais pas trop, (beaucoup de pilotes réduisaient leur débattement de direction d’un bon quart) et surtout… être patient dans le trafic. Heureusement, la ligne droite et la grande courbe qui la suivait, constituaient des endroits propices pour dépasser, la piste étant plus large à ces endroits.
Coté conduite, il valait mieux ne pas être trop « gourmand » pour aller chercher la corde et le meilleurs temps au tour (à moins d’être en forme et très sûr de soit !), mais en garder un peu sous le pied et enrouler au maximum, afin d’éviter de se planter dans le balisage et créer un inévitable carambolage avec les voitures qui vous arrivaient dessus très rapidement.
Coté technique, on verra sur cette manche le retour de « petits jaunes » (amortisseurs Kyosho) pour absorber les bosses et aussi le système « tri-damper » de PN Racing (très utilisé par les pilotes RC Orange de Vélizy) associé à des T en fibres PN racing (vraiment rare de voir ce type de T sur nos courses). La combinaison des deux, donnait un train arrière très onctueux et efficace, en témoigne la pole en Stock et la victoire en Open avec cette configuration. Sur cette piste en stock, une carrosserie vive et incisive comme la Mac-Laren était un bon choix, tenté par quelques uns, encore fallait il avoir une auto bien réglée et les doigts pour en tirer parti.
En stock, pas mal de problème de pneus qui s’en allaient des jantes, malgré le double face et il valait mieux les coller à la Cyano Atomic afin d’éviter les mauvaises surprises.
Etant en grande préparation pour le mondial PN Racing, après une course en Suède, je reviens en France pour le round II de la Bagarre, à Poissy.
Par curiosité, pendant ce weekend, j’ai voulu rester sur le règlement PNWC, avec une 98mm, une Mosler, après plusieurs réglages difficiles à trouver, en début de matinée, je commençais à ne plus y croire, avec une qualification de justesse, en finale A, à la 12ème place.
En réfléchissant bien, j’ai durci la plupart des éléments de ma voiture, ce qui me donna un missile sur la piste, très stable.
Cependant, la réelle difficulté de ce weekend, était bien d’éviter le trafic sur la piste étroite et un nombre élevé de pilotes par manche, ce qui peut expliquer la nervosité des pilotes pendant les courses… Sans oublier le froid !
Malgré tout, ce fut un réel plaisir et bonheur de vous retrouver tous !
Avec une pensée aux piliers de la Bagarre qui n’étaient pas là…
A très bientôt !
Carlos,
Team RC-Orange