La Galerie photos de la course :
Photos Géraud Kubiak - Alexandra Bernard © 2009 Jokers Publications.
Ndlr : certaines photos on été prises post-course et ont pour but d'illustrer au mieux ce reportage.
L'objet de mon déplacement du jour : découvrir cette fameuse D-Nano, petite cousine de la Z et à la pointe de la technique actuelle : 2.4 ghz, platine programmable par ordinateur, accus lipo, gyroscope...
La piste imaginée par Patrick Bellenger, en moquette retournée et très joliment décorée. La taille de la piste était de 12 m X 4 m et ligne droite faisait 7 m. Les voies faisaient 60 cm largeur et 70 cm pour la ligne droite. Les délimitations de la piste étaient en polystyrène, idéal pour ne pas casser ces fragiles petits bolides.
La Chronique du Joker
C’est donc par une belle journée ensoleillée, vers 6h30 du matin, que notre convoi Sénonais décolle de notre province natale. Pour nous chaque montée vers la capitale constitue toujours un exploit et une incursion dépaysante, dans cette contrée étrange que l’on appelle banlieue parisienne. Heureusement le dieu GPS veille, mais il est capricieux (ou c’est nous qui sommes mal réveillés) et bien évidemment nous nous perdons et tournons en rond un bon moment, mais l’aide salutaires de quelques autochtones locaux fera, que pour une fois, c’est nous qui arriveront les premiers, seul Patrick Barriot nous devancera dans les stands (Hé oui les Toulonnais sont toujours premiers, c’est bien connu !!!).
Découverte de la piste, celle-ci est magnifique et très joliment décorée, il y a là un petit coté maquette craquant. Venu les mains dans les poches pour voir un peu à quoi ça ressemble ces fameuses D-Nano et faire mon reportage (et oui, il faut bien faire vivre le site), je finis quand même par en essayer une et le premier contact est difficile ! En effet, la piste est en moquette retournée et le fait est que l’accroche est étrange : la D-Nano du Jeff est à la fois hyper-vive et sous-vireuse et il faut avoir les doigts les plus légers possibles pour accélérer et tourner… débutants s’abstenir ! Je travaille le Taklit au corps et finit par lui piquer sa voiture qui à l’air de pas mal marcher. Il s’est bricolé une petite friction et sa voiture est plus saine que celle de Jeff, son moteur miaule poétiquement en ligne droite, l’impression de puissance est bien là mais la sensation d’évoluer sur une fil très fin est toujours présente : c’est asses déconcertant. Puissante, trop puissante la D-Nano ?
La journée passe, les qualifications se terminent et voila venu le temps des finales, Patrick Barriot qui a abandonné, me prête sa voiture et je taxe une radio à Taklit et un accu au Jeff et me voila inscrit en finale B, merci les gentils organisateurs de m’avoir permit de piloter ! Je roule comme je peux car rien n’est réglé, la voiture est… comment dire… « Difficile » à conduire… mais 10 minutes plus tard me voilà vainqueur de la B grâce à une manche sans trop de fautes, courue sur un rythme de sénateur. Malheureusement le comptage a planté et après enquête il semble que ce soit la nappe de comptage cachée sous la moquette qui fait des siennes : sans doute un problème d’électricité statique. Dans le gymnase la chaleur monte et devient dure à supporter, les organisateurs arrivent a trouver une solution avec la nappe de comptage et la finale A part finalement avec beaucoup de retard et verra la victoire de Fabien Bellenger (car il a été décidé de ne courir qu’une seule manche de finale). Sans doute que les minuscules petits « Carpet Grey » arrières que lui a taillé son père l’auront bien aidé ( ?).
Et bien voilà, une bonne petite journée qui se termine. Mes impressions sur la D-Nano sont mitigées : elle a pour elle une technicité incroyable, un choix de carrosseries très vaste (Kyosho a reprit les bonnes recettes de la Z) et son gros point fort est indéniablement qu’il faut peut de place pour organiser une course et se déplacer avec peu de matériel pour la faire évoluer. Contre elle, on peut évoquer que c’est plutôt dur à régler, qu’il faut déjà un bon niveau de pilotage pour l’aborder, sa direction semble très fragile et dernier point et non des moindres : un prix élitiste qui la réserve pour le moment aux plus fortunés.
Il reste beaucoup de chemin pour porter la petite dernière de Kyosho au niveau de succès que connaît son aînée « Minnie Z » et sans doute beaucoup de choses à apprendre et à découvrir pour apprivoiser cette toute petite voiture, mais cette course aura eu le mérite d’en ouvrir la voie.